© Gallimard jeunesse 2012, Lane Smith

Il sort demain, cet album tendre et touchant sur les souvenirs qui s'effeuillent d'un grand-père jardinier...

L'Histoire en vert de mon grand-père -... par GallimardJeunesse

                   Un format original, une belle double-page finale et des dessins d'une grande finesse par l'illustrateur du fameux "C'est un livre", l'objet est déjà fort beau. Au fil des pages on suit un petit garçon qui ramasse les objets oubliés dans ce parc de topiaires qui sont autant de souvenirs de la vie du grand-père jardinier dont la mémoire flanche mais pas le coup de main! Un album poétique pour évoquer le temps qui passe, la passion du jardin, la transmission. A lire à plusieurs, et à relire pour apprécier une deuxième fois les objets ramassés et les clins d'oeil des dessins!

© Nathan 2012, coll. "backstage", Laurence Schaack / Goulven Hamel

A la naissance de la Beatlemania et de la culture pop, embarquez pour le Londres des années 60 et la vague de folie déclenchée par quatre garçons dans le vent...

Dans la galerie de personnages offerts par ce roman, les célébrités se mêlent aux anonymes, les personnages ayant existé sont mis en lumière par des héros fictifs aux personnalités attachantes, tous mordent farouchement dans ces années débridées et dans ce courant musical pop qui déferle sur les ondes.

Cornélius Caine est un jeune aristocrate bègue qu'on imaginerait peu dans une fosse en plein concert de rock. Et pourtant c'est en suivant le quotidien du jeune homme en quête de vérité sur son père, de liberté et surtout assoiffé de musique rock qu'on plonge dans cet univers musical addictif. Entre la jolie cousine mannequin chez Marie Quant, la grand-mère très ouverte d'esprit qui sait saisir l'air du temps, l'insaisissable John Lennon, le manager des Rolling Stones, et bien d'autres encore, Cornélius se retrouve bien loin de l'univers du pensionnat, et il saura tracer sa route dans le "swinging London". Rencontres passionnées, découvertes bouleversantes, photographie et musique se mêlent dans cette histoire entrainante, complétée par des biographies, une chronologie et une discographie sélective qui feront de tout lecteur un amateur de la pop sixties!!

Sans aucun doute aurez vous envie d'écouter un célèbre morceau des quatre de Liverpool en fermant ce livre !!! Pour les adolescents et tous les autres. Une collection "backstage" pour plonger dans les courants musicaux avec grand plaisir!!

© Les 400 coups, Dominique Watrin / Elisabeth Eudes-Pascal

Un album qui change les perspectives et bouscule les codes, une aventure drôle et originale!

C'est un album pour enfants dont le héros n'est pas celui à qui on s'attend. Cette fois-ci il est moche et fait peur, alors que le méchant lui semble gentil et tout mignon. Et voici qu'ils se poursuivent, entre plis du livre, jeux sur les numéros de page, effets de matière par collages-photos et autres trouvailles visuelles qui sauront accrocher l'oeil du lecteur.

© Les 400 coups, Dominique Watrin / Elisabeth Eudes-Pascal

Un jeu de décalage pour une histoire de création d'album, génialement servie par les illustrations-montages loufoques, décalées et hautement dynamiques. Un album pour ceux qui peuvent apprécier la mise en abyme, un objet qui casse les codes et bouscule les à-priori et délits de faciès....

© Les 400 coups, Dominique Watrin / Elisabeth Eudes-Pascal

Une interview très intéressante de l'auteur ici:

On me demande souvent pourquoi mon blog s'appelle comme ça. Mille conjectures ont été faites, me hissant au rang de fan absolue de Marcel (Proust of course, même si j'apprécie les Marcel et son orchestre), me déclarant de petite taille et dotée d'un prénom désuet....

Je lève le voile aujourd'hui chers amateurs de madeleines.

Tout commence lors de la création de ce blog, il y a 3 ans, 4mois et 12 jours...

Je cherchais un nom sympa, je ne voulais pas vraiment faire apparaître mon nom ou pseudo dans le titre. J'avais envie de quelque chose de doux, d'associé à la jeunesse, à la lecture et à la gourmandise. Parce que je ne suis pas petite de taille (ceux qui me connaissent sourient) mais irrémédiablement gourmande (les mêmes étirent encore plus leurs zigomatiques) et que je dévore les livres comme les pâtisseries que j'aime faire, l'idée de la madeleine a germé.

Je lisais du Proust à ce moment-là, c'est vrai, mais en BD. Et je l'avoue sans honte, parce que c'était un petit bijou et que je saisissais enfin cette histoire dont la version roman et ses longueurs m'avaient été hostiles.

Pour achever le clin d'oeil, je trouvais rigolo de choisir un nom me rappelant celui de ma rue.

Comme j'imaginais déjà à la création de ce blog qu'il allait foisonner de milles choses plus ou moins ordonnées, et que des billets de sujets divers allaient se glisser entre les avis de lectures, je gardais le pluriel, signe de diversité. (je n'ai jamais été une pro du rangement, trop dilettante pour être ultra-rigoureuse).

C'était donc trouvé, ce serait "Petites Madeleines", et l'article passerait à la trappe puisque c'était déjà assez long comme ça dans l'adresse url.

Ce qu'il y a de chouette dans cette histoire c'est qu'un paquet d'internautes en quête d'un recette simple et fondante se sont retrouvés ici par hasard. J'aime penser que certains ont lu quelques lignes avant de resserrer leur tablier et de continuer leur recherche de la recette parfaite de madeleines dorées.

Voilà chers curieux ou non, vous savez maintenant pourquoi!

Et vous, comment avez-vous choisi?  ;)