© Glénat avril 2013, Ignacio Noé

BD adulte steampunk+aventure+érotisme....

=un début de série intriguant et débridé!

"Londres, 1872. Ally menait une vie calme et délicate, avant que son père biologiste ne soit assassiné… En fouillant dans ses affaires, Ally tombe sur un journal de bord où elle découvre qu’elle était en réalité le sujet d’une expérience scientifique… Fille d’une médium instable, séparée à la naissance de sa sœur jumelle, Ally devait aider le biologiste à prouver que le déterminisme social est plus fort que l’hérédité. Stupéfaite et effondrée, Ally brise alors ses chaînes, et s’embarque pour un destin tumultueux et fantastique, à la recherche de ses origines."

© Glénat avril 2013, Ignacio Noé

Ignacio Noé est un dessinateur argentin réputé pour ses illustrations érotiques et plus encore. Il débride ici son imaginaire dans ce premier tome d'une série steampunk déjantée. Je me demande ce que donnera la suite..

Une expérimentation socio-éducative machiavélique sépare deux jumelles afin de démontrer le poids de l'hérédité face au déterminisme social. L'une d'elles, Ally, est élevée dans le luxe mais reste hantée par des cauchemars délirants et violents. Quand celui qu'elle prenait pour son père est asssassiné et qu'elle découvre son secret, la jeune fille (qui pleure presque à chaque page mais qui est pourtant loin d'être prude quand l'occasion se présente....) quitte son univers délicat et protégé ("tiède et parfumé", si vous êtes attentifs...), suit un charmant jeune homme et part à l'aventure pour retrouver sa soeur...

J'AI AIME: les dessins particuliers, des décors victoriens (coup de coeur pour le panorama du Colisée) , une galerie de personnages fabuleux (traits parfois carrés mais visages tellement expressifs!). une intrigue originale. une teinte steampunk que j'apprécie toujours. une touche d'onirisme émoustillante. 

J'AI MOINS AIME: voir l'héroïne en pleurs sur une grande majorité des cases, qui passe ensuite en mode "furie" sans transition ni regrets pour les parents défunts. des raccourcis un peu frustrants. des passages de rêves qu'on ne distingue pas forcément de la réalité (mais effet voulu certainement). de nombreuses questions laissées sans réponse (c'est un premier tome, évidemment..). 

© Glénat avril 2013, Ignacio Noé