© Didier jeunesse mai 2013, Pascal Ruter
Un roman comme un tourbillon de vie, d'émotions et de facéties, de tristesse et de joie mêlées.
« Tu vois, mon chéri, si par malheur tu rencontres ton oncle Zak… il faudra t’en tenir loin et ne pas suivre son exemple. » Mais les mauvais exemples sont tellement tentants, tellement séduisants ! Et quand Victor découvre que l’ouragan soufflé par son oncle Zak décoiffe les habitudes et les certitudes de toute la famille, c’est sa vie qui bascule…(présentation éditeur)
Je n'avais pas lu le premier livre de Pascal Ruter, Le coeur en braille. Et grand bien m'a pris, puisque dans "Le bonheur à l'envers", on retrouve le même Victor quelques années avant. Donc sans le savoir je suis dans le bon ordre, pour une fois et à l'insu de mon plein gré. Comme quoi le désordre a parfois du bon...
Bref, en dégustant ce roman à la belle couverture j'ai été transportée dans un monde de liberté, d'hommage à l'enfance, à la naïveté et à l'audace. Entre Le petit Nicolas et L'Oncle de Tati, les personnages irrévérencieux et blessés mais touchants à souhait, l'auteur sait créer une magie du quotidien et mettre en lumière la rebellion douce. Tout n'est pas passé à la moulinette rose-tagada et les tracas de la vie sont au contraire nombreux: chômage, deuil, autisme, cancer, séparation des parents...la liste est longue mais l'angle choisi est franc, ouvert, optimiste et sensible. Un roman qui remue et qui colle le sourire. qui donne envie de porter un costume de feuilles, de se tondre les cheveux et de parler à sa voisine. Le 28 mai en librairies.
"Mon oncle Zak m'avait parlé de ce sentiment brouillé qui s'appelle la mélancolie et qui assaille tous les hommes qui craignent le temps qui passe...Grâce à lui j'avais compris que dans tous les bonheurs il y a une petite pointe de tristesse, comme un clou qui dépasse sur lequel on s'écorche régulièrement"
Et puisqu'un bonheur n'arrive jamais seul, cette lecture permet aussi de découvrir le bel univers de l'illustratrice Anne Montel, tout simplement merveillicieuse !
© Didier jeunesse mai 2013, Pascal Ruter