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  • Lecture et détente, émotion, sourires ou évasion...romans feel-good?

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    Pendant les vacances, ou parce que justement on en manque, rien ne vaut un roman qui nous colle le sourire, qui nous fait respirer ou battre le coeur; un roman "feel good"!

    L'expression "feel good" est de plus en plus courante, et si elle a un petit côté mercantile qui fait un clin d'oeil à la pensée positive, tant pis et tant mieux. Le plus important, c'est que ces livres fassent du bien, et nous avons tous nos "feel good" différents! Ne les méprisons pas, ces romans coups de coeur qui figent les aiguilles de l'horloge, qui nous emportent loin, qui font pétiller le quotidien et qui nous procurent des émotions. Ils peuvent être légers, drôles ou émouvants, ils font voir la vie sous un nouveau jour, plus coloré, plus limpide, plus facile ... la plupart du temps réalistes pour pouvoir faire écho immédiatement, ils véhiculent des messages positifs, redonnent confiance en l'autre, en l'audace et la beauté du quotidien.

    On dévore les pages en faisant refroidir le repas, on a envie de rencontrer les personnages pour s'en faire des amis, on en garde une très belle émotion de lecture et de temps en temps on y pioche l'inspiration pour un changement.

    Ce sont des lectures qui nous ont fait passer un très bon moment, nous ont mis de bonne humeur et ça peut être contagieux, alors partageons nos romans "feel good"!!

    Les romans feel good des Petites Madeleines ont souvent été soufflés par les coups de coeurs des lecteurs et professionnels du livre. Souvent ils ont trait à la gourmandise, à la fantaisie ou au voyage. Du plus récent à celui qui m'a fait découvrir l'expression "feel good"...il y en avait bien d'autres (je pense au "Cercle littéraire des amateurs de patate", à "Ensemble c'est tout, "Julie et Julia", et à de nombreux titres en jeunesse alors qu'ici je me suis contentée de romans adultes, ma liste est longue, et tant mieux... ):

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    L'école des saveurs, d'Erica Bauermeister:

    un atelier de cuisine pour adoucir la vie...

     

     

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    L'île des beaux lendemains, de Caroline Vermalle:

    joie et optimisme où on ne les attendait pas

     

     

     

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    44, Scotland street, d'Alexander Mac Call Smith:

    roman feuilleton des pérégrinations d'habitants d'Edimbourg




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    La vie commence à 20heures, de Thomas Raphaël

    double-vie et série populaire font un mélange électrique




     


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    Les pères et les mères sont des humains comme les autres, de Paul Mesa

    Saudade, secret de famille, café et humour





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    Demain, j'arrête, de Gilles Legardinier

    de l'audace et de l'amitié pour faire pétiller le quotidien





    ET VOUS, quels sont vos titres feel-good du moment, des dernières années, ou de vos plus lointains souvenirs? J'ai envie d'élargir ma liste. Quels romans ont apporté du soleil et versé des paillettes sur votre quotidien?

    (EDIT d'après réponses et com' ici ou sur d'autres réseaux)

    > Pierrette a ses livres-doudous:"Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mart Ann Shaffer, "Une dernière danse" de Pancoll, "Rien n'est trop beau " de Rona Jaffe, et les livres de Marguerite Audoux.

    > Vi évoque "La 1ère gorgée de bière" de Philippe Delerm et "Le journal de Bridget Jones" d'Helen Fielding

    >Saxaoul n'est pas en reste et cite "L'avant-dernière chance", de Caroline Vermalle et "Le mec de la tombe d'à côté", de Katarina Mazetti

    >Hélène (Mrs Hudson du Cercle Holmésien de Paris) suggère "Meet me at the Cupcake Cafe" the Jenny Colgan, "La dernière conquête du Major Pettigrew" de Helen Simonson, "Miss Pettigrew lives for a day" de Winifred Watson, "Seule Venise" de Claudie Gallay, "Crampton Hodnet" de Barbara Pym, "Cranford" d'Elizabeth Gaskell...tous les livres de Miss Read...et sûrement plein d'autres..."

    > Aifelle nous tente avec "le goût des pépins de pommes" de Katharina Hagena et "la petite dame en son jardin de Bruges" de Charles Bertin

    > Blue en rajoute avec les titres de Poppy Brite : "Alcool", "La Belle rouge" et "Soul Kitchen"

    >Paikanne apporte son grain de sel avec l'"Histoire d'Alice, qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un)," de Francis Dannemark

    >Sophie suggère "Mangez-moi" d’Agnès Desarthe, "Chocolat" de Joanne Harris, "L’armoire des robes oubliées" de Riikka Pulkkinen, "La petite marchande de prose" de Pennac


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    image à partir d'une création de NaBHaN

  • Trouville Palace, de Malika Ferdjoukh

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    ©Ecole des loisirs 2010, Malika Ferdjoukh

    Un séjour comme une plongée dans le passé d'un palace, au coeur d'une histoire d'amour

    "Scarlatine et parents absents : Maurice se retrouve en partance pour Trouville-Deauville, chez sa grand-tante Willa. Pour qu’elle veille sur lui.
    Elle a une réputation, dans la famille : 60 % mauvais poil, 40 % sale caractère.
    Maurice s’attend à une semaine de cauchemar, il découvre un décor de film, et les dialogues qui vont avec.
    Tante Willa n’est pas le monstre redouté, mais une tante désopilante, pince-sans-rire, et  championne de poker en plus ! Quant à l’endroit qu’elle habite, il est extraordinaire.
    C’est un ancien hôtel de luxe, le Trouville Palace, qui ressemble à celui de Shining, avec ses couloirs interminables et ses lustres prêts à s’écrouler. Maurice l’explore en se disant que les portes numérotées doivent cacher des secrets et des habitants bizarres. Et voilà justement qu’une jeune fille, coiffée et vêtue à l’ancienne mode, empêchée de sortir par son père, demande à Maurice de l’aider..."

    Ce court texte de Malika Ferdjoukh sent le temps passé, la nostalgie, la douceur des planches d'une station balnéaire. Mais l'humour est très présent aussi, le ton mutin et farceur. Les clins d'oeils sont piquants ("tu préfères Deauville ou Trouville?", les petits cabots irritants et les parisiens hautains de Deauville), l'écriture douce sert un récit de mémoire frais et touchant à la fois. Quand la vieillesse dévoile ses souvenirs, les jeunes comme Maurice sont parfois emportés dans des tourbillons trépidants.

    Certes, il faut jouer le jeu d'un décalage d'époque qui peut perturber. Mais une fois cet improbable voyage dans le temps accepté, on se laisse bercer à la basse-saison par cette parenthèse d'iode, de vieilles photos surranées et d'émotions. Un joli petit récit de Malika Ferdjoukh, comme souvent!

     

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  • L'école des saveurs, d'Erica Bauermeister

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    ©Le Livre de poche mai 2011, Erica Bauermeister

    Un roman pour savourer la vie !

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    "Un jour, la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à guérir sa mère de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d'un chocolat chaud aux épices opère et, une vingtaine d'années plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier de cuisine dans son restaurant. L'École des saveurs réunit des élèves de tous horizons qui, de l'automne au printemps, vont partager des expériences culinaires, découvrir la force insoupçonnée des épices, capables par leur douceur ou leur piquant, d'éveiller des ardeurs inconnues et de guérir des peines anciennes... Un savoureux roman culinaire, une ode à la gourmandise et aux sens."

    Un cour de cuisine dans un endroit un peu magique où s'accordent les couleurs et les épices odorantes. Une professeur pleine de douceur, attentionnée et bienveillante qui transmet sa passion avec simplicité et chaleur. Des chapitres qui font la lumière sur chaque élève, tour à tour héros du quotidien. Leurs histoires coulent comme le miel, avec le fil conducteur de cette année d'ateliers culinaires, comme autant de rendez-vous entre amis. L'intrigue est assez simple: découvrir les personnalités de chacun autour d'un plat à préparer et des souvenirs réveillés, suivre les changements dans leurs vies qu'amène cette école des saveurs. Assez cinématographique, ce roman finirait par être adapté sur grand écran que je ne serais pas surprise.

    J'ai toujours aimé ces romans qui mêlent cuisine et récits de vie, comme "Julie et Julia" ou "Les filles de Brooklyn". Ce roman d'Erica Bauermeister est lui aussi un subtil mélange d'amitié et de gourmandise. On est frustrés en tournant la dernière page, laissant certains personnages en plein bouleversement, et d'autres encore bien mystérieux à nos yeux, comme Lillian. Bonne nouvelle, la suite est prévue en V.O pour cet automne!

     En parlant de V.O, et parce que dans ce type de roman gourmands qui fait appel aux sens la couverture est primordiale (elle a beaucoup joué pour moi), voici un petit tour des couvertures, parfois bien moins alléchantes que celle que j'ai eue entre les mains:


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    Fort du succès de ce roman, le livre de poche lui a consacré un mini-site où l'on peut retrouver des recettes du livre, des infos sur l'auteur etc...

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  • Nouvelles contemporaines, regards sur le monde

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    ©le Livre de poche jeunesse, avril 2012

    Delphine de Vigan

    Timothée de Fombelle

    Caroline Vermalle

    Un court recueil de nouvelles ancrées dans la réalité et l'émotion

     Ces trois auteurs se font un nom en littérature, jeunesse principalement, mais aussi adulte.. Quand Le livre de poche regroupe des nouvelles de plumes de telle qualité, l'ensemble est sensible, ouvert et bienveillant sur la société d'aujourd'hui.

    Pas de résumés des nouvelles, parce que ça gâche un peu la surprise. Sachez juste que toutes sont centrées sur les relations humaines, les détours de la vie, les rêves oubliés et la réalité parfois dure. Plus concis encore que les autres, les textes de Timothée de Fombelle sont plus ciblés sur un souvenir ou une émotion que ceux de Delphine de Vigan ou de Caroline Vermalle, leurs chutes sont parfois brusques ou amères. toutes les nouvelles amènent le lecteur à la réflexion, un point d'interrogation en tête ou le sourire aux lèvres.

    Mention particulière à Caroline Vermalle à qui était déjà consacré mon précédent billet, ces deux textes dans ce recueil sont beaux et touchants. Elle en parle .

     

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