Quand les abeilles ont disparu, l'humanité est déséquilibrée.
Les enfants pollennisent à la main, et Pivoine est de ceux-là...
Un monde où les abeilles auraient été exterminées à force de pesticides ? Dans lequel la production de fruits et légumes dépend de fermes qui pollennisent à la main? ça fait froid dans le dos tant ce cauchemar est probable. En tant que fille d'apiculteur, il me fallait absolument découvrir ce roman ado !
C'est une jolie découverte. Une dystopie qui présente des hommes contraints de retourner aux premiers besoins, quand les élites s'enferment dans des ghettos au milieu de la pauvreté. La poésie, la force farouche et naïve à la fois de la petite héroïne m'ont fait penser aux textes de Lois Lowry comme Le passeur, l'élue, Messager ou Le Fils. J'aime particulièrement ce genre de romans dont les points forts infusent doucement mais sûrement dans l'esprit du lecteur.
"Moi, c’est Pivoine. Avant, je vivais à la ferme avec papy et ma soeur Mags. Je suis pas une fainéante comme les autres Urbains, là, j’ai pas peur de me salir les mains. Mais maman a décidé que je devais la rejoindre en ville pour travailler avec elle chez les Pasquale.
Heureusement, il y a Esméralda. Esméralda, c’est une fleur délicate, elle a peur de tout.
Mais c’est aussi mon amie, et je lui ai promis de lui donner un peu de mon courage si elle m’aidait à m’enfuir. Pour retourner dans ma ferme et devenir la meilleure des abeilles."
A lire et faire lire, pour apprécier les butineuses indispensables, la force de l'espoir et le pouvoir d'une entraide communautaire.
La dernière abeille, Bren Macdible, éditions Hélium, (aout 2020), 192p., 14,50€
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Une découverte grâce à Masse Critique de Babelio, après avoir lu de nombreux billets sur ce roman.