Une jolie couverture, mais une histoire qui n'a pas su me captiver....
"le Centennal commence...pour rompre la malédiction, l'un d'entre eux doit mourir". Une intrigue à la Hunger Games ! L'île de Lightlark n'apparait que tous les cent ans pour accueillir une compétition à mort, pendant laquelle s'opposent les souverains de six royaumes pour tenter de briser leurs malédictions ancestrales.
Le peuple des Sauvages dont la malédiction est de devoir tuer ceux dont ils tombent amoureux, place ses espoirs en Isla Calys, sa jeune reine. Si elle a été élevée dans le but de cette compétition et qu'elle compte de nombreux atouts, elle porte aussi un terrible secret...
J'étais intriguée par ce résumé, par cette ambiance. La couverture largement relayée sur les réseaux, construite pour séduire Insta, pimpée dans sa version collector, était elle aussi très attractive.
Je suis restée largement sur ma faim, et j'en suis désolée. Le caractère d'Isla m'a insupporté, par son inconstance et sa versatilité. Le schéma des malédictions, la présentation des différents peuples, des souverains et leurs pouvoirs, du fonctionnement du Centennal...le tout m'a paru laborieux. Des longueurs au début (les descriptions de ses tenues minimalistes si souvent répétées, ses résolutions qu'elle ne parvient pas à tenir....), des passages attendus (évidemment, elle ne voulait pas le séduire, mais oups...), des précipitations finales (finalement lui je ne l'aime plus, mais tiens, il y a l'autre...), je referme le livre avec une sensation de "tout ça pour ça".
Est-ce que c'est une mise en place qui nécessitait autant de détours ? Est-ce que le tome deux sera plus fluide ? Est-ce qu'Isla va gagner en maturité? L'univers a un énorme potentiel mais je n'ai pas pris le train de cette lecture.
Lightlark, Alex Aster, éditions Lumen, mars 2023, 599p., 17€