Un album pour balayer les stéréotypes de genres dans un tourbillon de joie pailletée !
Léo rencontre un jour une robe étincelante dans une vitrine. Elle est faite pour lui, et il va tout faire pour pouvoir se l'offrir.
Cette histoire n'a aucun point négatif. Dans le ressenti que j'en ai, mais plus important encore, dans son ton. Car c'est un exploit de mettre en scène un récit inclusif sans évoquer des souffrances, des jugements ou de la discrimination subis par un personnage principal qui assume librement ses choix. Dans cet album pétillant, le jeune Léo n'aura jamais à affronter de rejet, et sa seule souffrance sera l'insoutenable tension d'attendre d'acheter la robe de ses rêves, et la déception de ne plus la trouver dans la vitrine ! C'est très fort, ça concentre le regard sur l'évidence simple: un beau garçon dans sa belle robe.
Les illustrations pleines d'énergie de Pippa Curmick accompagnent avec brio la danse de ce récit !
Que l'histoire porte un effet-miroir, ou provoque une bienveillante empathie, c'est une lecture qui emporte. Une danse avec des personnages colorés, libres et débordants d'amour. Des voisins au chien en passant par la mère, on souhaite être invités dans leur généreuse célébration de la liberté d'aimer ce que l'on veut !!
La robe dans la vitrine, Robert Tregoning & Pippa Curnick, éditions Gautier-Languereau, (janvier 2024), 32p., 14,95€