Une enquête pour démêler 3 destins, une équipe soudée face à des drames humains...ce polar ado est aussi prenant que touchant !
Sylvie Allouche offre une nouvelle enquête à sa commissaire Clara Di Lazio et sa loyale équipe. Mais l'histoire est indépendante, et moi qui ne suis pas fan du genre noir, j'ai très vite succombé à l'écriture intense, humaine et percutante à la fois.
"Dans un local à poubelles, la commissaire Di Lazio et son équipe découvrent le corps d’une femme. Un code est écrit dans la paume de sa main. Comment espérer l’identifier avec ce seul indice ?
En intervenant sur la scène de crime, les policiers font une autre découverte : un enfant seul, muet et déshydraté, se cache dans les caves. D’où vient-il et que lui est-il arrivé ?
À 16 ans, Jules, le fils du ministre de l’Intérieur, est paumé. Malgré sa situation privilégiée, il passe ses journées dehors à errer. De quoi son mal-être est-il le nom ?
Trois histoires. Trois vies qui se croisent dans une enquête vertigineuse et pleine d'humanité."
Les sujets choisis dans ce tome sont forts: déracinement, recherche des origines, (et cet incroyable sujet des "baby-box!!"), filiations, etc...C'est parfois glaçant, mais toujours écrit très justement, intimement. Les rebondissements ne manquent pas, ni dans l'enquête elle-même ni dans la vie de l'équipe d'enquêteurs.
C'est rythmé et fascinant, complexe et fluide à la fois, Et ça me réconcilie avec le genre, tiens !
Sorry mom, Sylvie Allouche, éditions Syros, (mars 2024), 352p., 17,95e