Couverture splendide et univers enchanteur, cette saga de vents, d'amitié et de destins à affronter démarre fort !
Un monde fantasy aux terres flottantes, une tradition qui forme les jeunes à l'Etude des vents pour révéler leurs potentiels, une héroïne mystérieuse, différente et attachante, dont on devine la puissante destinée...le pitch était aussi brillant que le dessin incroyables de Cécilia Lapeze.
"Dans les hauteurs de Terreciel, contrée aux îlots montagneux lévitant à la force du Souffle, les jeunes aspirants sylphes se préparent à intégrer l’Étude et ses treize tours. Élevée par celui qu’elle appelle Grand-Père sur une planeuse isolée, Naalisse ne fait pas exception et doit rejoindre ce lieu de savoir pour devenir une Sylphide accomplie. Au programme : éveil à la Danse du Vent, écoute de Rumeurs murmurées ou encore combat traditionnel. La chevelure rose de Naalisse, si différente de celle des habitants du ciel et lui rappelant constamment ses origines mystérieuses, lui vaut très tôt la suspicion acharnée de la directrice et les moqueries de ses camarades. Si l’adolescente doit faire ses preuves pour se faire accepter, ce n’est rien devant la véritable épreuve qui l’attend : confrontée à des phénomènes étranges et d’inquiétantes visions, Naalisse comprend que des forces anciennes aux sombres desseins sont sur le point de s’abattre sur son monde…"
Il y a dans ce premier volume du suspens et de l'action, des origines mystérieuses à découvrir et des combats à mener, des amitiés à construire et à préserver, des peuples à redécouvrir, un Mal à affronter. Le worldbuilding peut parfois prendre du temps, mais c'est vrai que la richesse du monde inventé par Samuel Rouget mérite d'être posé avec délicatesse, et patience. Les touches de poésie m'ont même fait penser à Pierre Bottero.
J'ai beaucoup aimé ce (gros) premier tome d'une trilogie prometteuse. Une intrigue sur la quête d'identité au cœur d'une heroic-fantasy originale, rêveuse et enchanteresse.
Les vents de Terreciel T.1: le serment des sept miroirs, Samuel Rouget, éditions Gulf Stream (mai 2024), 4OOp., 18€, à partir de 13 ans selon éditeur