Un cosy-fantasy plein de charme et de magie dans une ambiance cottagecore
Avec sa couverture romantique et fleurie qui cartonne sur Insta, ce livre promettait déjà une romantasy agréable.
"La magie de Clara a toujours été incontrôlable, mais jamais dangereuse… jusqu’au jour où sans le vouloir, elle fait pousser des fleurs toxiques dans le cœur de son père. Pour le guérir, il n’existe qu’un seul remède : un sortilège extrêmement difficile à exécuter, qui exige du magicien une maîtrise parfaite de son pouvoir. La seule personne susceptible d’aider Clara est son ami d’enfance, Xavier. Mais celui qu’elle a connu doux et réservé est devenu un jeune homme froid et mystérieux, qui n’accepte de l’aider qu’en échange d’un prix terrible. Peu à peu, Clara va découvrir que Xavier cache en réalité de sombres secrets… et que, pire encore, un mal obscur menace tout le pays. Un mal que seul un don aussi puissant que le sien pourrait vaincre… à condition de réussir enfin à le contrôler."
En un seul volume, ce roman propose une intrigue relativement évidente mais efficace et prenante, dans un univers magique qui fait la part belle aux sensations. Si la relation amoureuse se devine facilement (amis d'enfance éloignés qui se retrouvent, maitre/apprentie...) et que l'on peut deviner quelques évidences dans l'histoire, j'ai aimé le caractère instable de la magie de l'héroïne, sa touchante relation avec son père, son empathie et la puissance de son attention aux autres. On trouve également une touche poétique avec le langage des fleurs, une préoccupation des représentations de diversités, des thématiques d'ouverture (bien-être mental, souffrance psychologique, responsabilité des pouvoirs, désobéissance selon ses valeurs....): le mélange est doux et bienveillant. Une quête d'identité teintée de romantisme, pour une lecture ravissante.
Flowerheart, Catherine Bakewell, BigBang éditions Castelmore (juillet 2024), 352p., 19,95€, Young adult soft