Les coulisses et intrigues du palais impérial vues par une apothicaire au fort caractère.
La série de light novels s'étoffe et les tomes 3 et 4 gagnent en intensité, c'est très réussi !
C'est la série de romans qui a inspiré le manga à succès, et ce grand format des éditions Lumen est hyper agréable à lire, avec les formidables couvertures et illustrations couleurs (bonus de fin d'ouvrage) de Touko Shino.
On poursuit les aventures aux côtés de la jeune Mao Mao, apothicaire ingénieuse et audacieuse, qui démêle les intrigues de cour dans la cité impériale. Incidents, poisons, manigances politiques et secrets cachés, elle a fort à faire. Elle aide notamment le fascinant personnage de Jinshi, intendant et bien plus encore...
Je ne lis pas les mangas en parallèle, donc je n'ai pas d'idée du découpage, mais j'ai vraiment apprécié l'ampleur prise par ces deux tomes. Quand les tomes 1 et 2 avaient quelques longueurs à mon goût, voire des répétitions qui me gênaient parfois, ici les événements filent davantage, et la scène s'élargit considérablement, puisqu'on sort du hougong et des intrigues internes pour la capitale et même pour un voyage à travers l'Empire !
Les responsabilités de MaoMao grandissent, tout comme sa relation avec Jinshi, qui ne peut plus se cacher derrière son faux rôle d'eunuque. Il y a des grandes scènes épiques, davantage d'actions. Les tensions s'intensifient, qu'elles soient diplomatiques ou sentimentales. J'apprécie toujours autant le caractère ombrageux, têtu et téméraire de la jeune apothicaire, loin des images effarouchées de femmes soumises.
Une saga addictive dans un joli format, j'ai aimé les sorties rapprochées de ces tomes (mai et aout), et je signe pour la suite avec grand plaisir !
Les carnets de l'apothicaire 3 & 4, Natsu Hyuuga, éditions Lumen mai et aout 2024), 382 et 392 p., 17€, à partir de 15 ans selon l'éditeur