Une compétition, des secrets et de la romance dans un spin-off de la série à succès "Inheritance Game"
J'avais aimé la série originelle, ce mélange de tensions, de mystères et de secrets, de dangers et d'attirances. C'était prenant et intense.
Retrouver l'univers dans une duologie, c'est prolonger un peu l'atmosphère confidentielle, dans le théâtre fermé d'une île pour un jeu aux enjeux faramineux. Un concours annuel organisé par l'héritière Avery Grambs, des participants qui ont tous des secrets, des énigmes à résoudre, des silences à révéler. Romance, actions et révélations perturbent le déroulé des épreuves, jusqu'aux organisateurs eux-mêmes...
Il y a toujours ce sens des arcanes à révéler, des confidences à deviner, des fausses alliances et des puissantes fascinations. Mais peut-être que la magie des énigmes s'est émoussée pour moi, ou qu'elles étaient moins variées. Peut-être que la multiplication des personnages m'a déstabilisée. Ajouter les joueurs aux membres du clan Hawthorne, quand tout le monde a ses parts d'ombre, ça fait beaucoup à démêler ! Ils étaient trop nombreux pour que je m'y attache. Ma lecture était peut être trop fractionnée pour que je m'immerge complètement. J'ai parfois senti des longueurs dans les premiers temps, alors que la fin se précipite. D'ailleurs ce n'est pas une réelle fin, puisqu'il s'agit ici du tome 1 sur 2.
Au final, j'ai aimé le suspens de la compétition et je lirai la suite pour comprendre les enjeux et les zones d'ombre encore inconnues, mais ce n'était pas aussi prenant pour moi que la trilogie originelle.
The grandest game, Jennifer Lynn Barnes, éditions Pocket jeunesse (septembre 2024), 448p., 18,90€, à partir de 15 ans selon Electre fond image: freepik
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