Un petit bonheur de fin de semaine difficile, une sortie spontanée au ciné et "on va voir quoi?" c'est tombé sur le Secret de Moonacre, un film de Gabor Csupo, coproduction franco-hongro-grande britonne, un peu par hasard, un peu parce que ça sentait la fantasy... c'était merveilleux!!!

D'abord, c'est une adaptation du roman Le cheval d'argent d'Elizabeth Goudge (je n'en avais aucune idée, je cherche le livre pour satisfaire mes envies d'histoires merveilleuses à garder comme des trésors).

Allociné vous dira:

"Dans l'Anglerre victorienne, la jeune Maria Merryweather vient de perdre son père et se retrouve orpheline. Avec pour seul héritage un mystérieux grimoire, elle est désormais obligée d'aller vivre avec sa gouvernante chez son oncle qu'elle ne connait pas. l'homme habite l'étrange manoir de Moonacre, dans une contrée perdue. la jeune fille n'y est pas la bienvenue. Avec elle, d'anciennes blessures ressurgissent et la haine ancestrale qui oppose les Merryweather aux De Noir renaît. Maria ne le sait pas encore, mais une terrible malédiction pèse sur sa famille. De secrets en énigmes, l'intrépide jeune fille plonge dans une aventure qui va la placer au coeur d'une prophétie séculaire. Moonacre et ses créatures magiques sont en danger. Leur sort et celui de deux familles sont entre les mains d'une princesse qui doit accomplir le plus fascinant des destins.."

Je vous dirais:

Ce film est une petite pépite! C'est une excursion dans un monde victorien merveilleux, aux accents de légendes et aux touches d'humour (ha, ce personnage de la gouvernante, quel délice!). Les décors sont époustouflants (la chambre de Maria dans le manoir vaut le détour) et les costumes sont une invitation au rêve (mélange d'époque victorienne et d'inspiration moderne aux tissus somptueux). Une rivalité entre deux familles, une malédiction nourrie de l'orgueil des hommes, des créatures mythiques, une Nature toute puissante, une jeune fille au coeur pur qui va bouleverser les choses, le cocktail est efficace et enivrant! (Si le visage de l'héroïne ne vous est pas étranger, c'est qu'elle a joué dans A la croisée des mondes, elle a l'habitude des mondes merveilleux, la petite!). Le tout est très bien réussi!

Dans un genre fantasy qui a déjà donné de beaux chefs d'oeuvre, le Secret de Moonacre relève le défi!

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C'est drôle comme je ne suis pas d'accord avec les critiques de film, parfois! Celui-ci est souvent rabaissé dans celles que j'ai lu, alors que j'ai passé une super soirée embarquée dans sa magie! Cela m'était déjà arrivé avec "la Cité de l'ombre", moralité: voir d'abord, se faire son avis, et s'occuper des critiques, ensuite seulement!

© Calligram

La collection "Ainsi va la vie" présente la vie quotidienne de Max et Lili et aborde dans chaque tome un sujet qui est particulièrement intéressant; de la santé aux relations amoureuses en passant par l'alcool, l'amitié, la mort, l'environnement, les parents, le racket, le pipi au lit.... les thèmes sont toujours bien choisis et à la fin de l'histoire des réflexions et des contacts sont proposés pour se documenter.

J'avais une fausse idée de cette collection, que j'appréciais mais que je considérais plutôt destinée à un public jeune. Et surprise, en arrivant dans un CDI de collège je me suis rendue compte que celui que j'avais emprunté par curiosité remportait un franc succès, et pas seulement auprès des plus jeunes!! Je complète donc notre collection qui devient imposante avec le temps, en sélectionnant des thèmes qui résonnent dans la vie de mes zélèves... Ils sont toujours très impatients de découvrir les nouveaux titres et je constate toujours avec beaucoup d'étonnement le sérieux et le calme dans lequel ils les lisent. Finalement, ces albums sont bien plus qu'un divertissement, ils sont un tremplin de questionnement et de réflexion sur des sujets pas si faciles que ça à aborder...

Des livres-jeux, des agendas vienennt compléter cet univers aux héros si attachants.

Max et Lili, leurs amis et leurs familles sont des héros du quotidien auxquels on s'identifie facilement. Le dessin que j'adore est une marque de fabrique immédiatement reconnaissable et qui compte de nombreux fans...dans mon établissement en tout cas!

© Gallimard

D'abord, merci à Véronique pour l'envoi.

Le journal intime de Georgia Nicolson, j'avais bien essayé une fois, et renoncé devant cette langue si particulière. La maison Gallimard nous parle d'"une invention de langage, un argot original, une langue savoureuse"..j'avoue que moi elle me donne plutôt envie d'avaler un doliprane que de me lancer dans un dialogue..mais c'est un style foisonnant et dynamique, assurément. D'ailleurs je vénère la traductrice qui a dû s'éclater!! 

Georgia nous dévoile dans ce 9ème tome les péripéties de son quotidien, ses relations d'amouuuuûr et les questions existencielles qui les rythment, telles que: "Mais tu me passerais le coup de grelot en vue du topo commérage?", "Warum tout le monde ne dégoise-t-il pas le grand-britton?" ou encore "Serait-il idoine d'entonner la ritournelle und frapper le tambourin?" .

C'était peut être pas encore le bon moment pour moi, je n'ai pas pu le lire en entier. J'ai feuilleté en souriant à certains passages, mais l'effort de compréhension n'est pas fuide pour moi et l'intrigue pas vraiment entrainante... Et pour râler davantage encore, je ne retrouve pas dans la couverture le dessin qui caractérisait les autres tomes et qui les identifiaient immédiatement.

Bref, je reconnais là une originalité certaine, une invention d'écriture même, qui en fait quelque chose unique..mais ça reste assez indigeste pour moi. D'autres ont l'appétit pour ces lignes et c'est tant mieux, je passerai le livre à des amies qui l'ont déjà plébiscité, il sera plus heureux là-bas!!

chez Sarbacane.

Saxaoul m'avait offert ce roman lors du swap adologie, sur le thème de la nature qu'elle avait judicieusement trouvé pour moi. J'ai mis du temps à parvenir à cette couche de ma PAL, mais ça valait le coup!

Barnabé est rêveur, un peu gros, il vit dans une famille d'agriculteurs qui ne court pas après la modernité et il est fou amoureux de Rosa, la pin-up du village qui rêve de paillettes et de projecteurs. Ce roman aurait pu être un descriptif pitoyable des boutades et autres moqueries qu'un tel personnage attire, mais il est tout autre et c'est ce qui fait sa force.

Car Barnabé possède une qualité très rare: il est chevaleresque!! Déterminé, patient, imaginatif, courtois et brave, on va découvrir au fil des pages la vraie chaleur humaine et la force de caractère de ce héros si sympathique. Pour conquérir le coeur de sa dulcinée, Barnabé va réaliser des exploits aux couleurs écologiques, déplacer des montagnes de préjugés, reconstruire son environnement et même recueillir un certain orphelin...

Le récit prend une tournure entrainante, un vent de changement qui peut facilement conquérir le lecteur. J'ai aimé cette idée des contrastes tradition/modernité, beauté intérieure/beauté apparente, campagne/ville, lenteur/vitesse....Martine Pouchain m'avait habituée à des récits chevaleresques historiques, elle campe ici les mêmes valeurs dans un récit contemporain qui n'est pas que distrayant. J'ai passé un agréable moment et je le recommanderais avec chaleur!!

A noter: la belle idée de présenter une B.O qui suit avec ce roman dans les premières pages.