
La revanche de l'ombre rouge, par Jean Molla

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Mais les nobles ne sont pas les seuls occupants du vaisseau. Ils ont des Larbins pour les servir, qui sont à la fois serviables et muets, mais aussi un peu idiots. Tout au fond, dans les cales, il y a aussi les Immondes, des travailleurs qui s’occupent du charbon et des machines à vapeur. Ceux-là ne sont pas fréquentables et restent consignés dans leurs soutes.
Tout bascule pour Colbert quand il rencontre une Immonde qui, destinée à devenir Larbin, s’est échappée et réfugiée dans la chambre du jeune homme. Il découvre que les Immondes sont parfois loin d’être laids, sont intelligents et surtout beaucoup plus vifs que les aristocrates. Commence alors pour lui un cheminement qui va lui ouvrir les yeux sur le monde dans lequel il vit, lui faisant rencontrer, parfois cruellement, des réalités que l’on voudrait lui cacher ou qu’il n’a jamais cherché à constater."
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Verdict?
et bien, j'ai passé un bon moment, mais je ne peux m'empêcher de sentir la porte ouverte à une éventuelle suite et puis surtout une impression de redite. Le cliché "hiérarchie verticale d'une société anti-utopique" est tellement usité en sf, et encore plus en jeunesse! Voir "la citadelle du vertige", "les clés de babel" pour les deux premiers qui me viennent à l'esprit...
Ce World shaker n'est pas le plus mauvais d'entre eux, loin de là, et son univers pseudo-victorien a beaucoup de charme. Mon train est arrivé en gare lilloise peu après ma dernière page, j'en garde un bon souvenir, sans plus.
Pour le plaisir, la vidéo de présentation anglo-saxonne, qui fleure bon la vapeur;
Pioché dans le sac de cadeaux de Books and the city, ce roman pur chick-lit aux accents mythologiques m'avait intriguée...j'ai vite déchanté!
4ème de couv: "Certaines histoires se répètent à travers les siècles et, Stéphanie en est convaincue, elle est elle-même victime de «la malédiction de Pénélope». Elle a beau être une jeune femme bien de son temps avec un job dans une grande maison d'édition, une thèse à terminer et des amies adorables, un fil mystérieux la relie à une ère plus lointaine où une épouse modèle attendit patiemment le retour de son héros. Car oui, comme bien d'autres amoureuses, Stéphanie passe son temps à attendre son cher et tendre. Et depuis la reine mythique, seuls les accessoires ont changé. Scotchée à son téléphone jour et nuit, passant et repassant les épisodes de séries TV cultes comme Pénélope aurait fait et défait sa tapisserie, Stéphanie revit la tragédie de la femme soumise avec pour seule compagnie son insupportable petit chien baptisé... Télémaque."
A part quelques rares sourires, je me suis embrouillée dans les personnages tous bien caricaturaux, je me suis ennuyée à force de deviner ce qui allait arriver, je me suis même sentie assez frustrée voire flouée par une promesse alléchante d'intertextualité qui fait un flop dans ce pur produit de consommation qui tire sur des ficelles trop connues et semble prendre ses lectrices pour de simples midinettes..
J'oublie vite, donc!!