Editeur Buchet Castel, premier roman

"La narratrice, venue passer son congé maternité chez son père, se sent mal à l'aise avec son bébé, son travail qui l'ennuie, son mari qu'elle ennuie. Un camion blanc qui stationne devant la maison polarise son attention jusqu'à devenir une véritable obsession."

Une courte nouvelle qui se lit très bien, une narratrice dont on se sent proche et avec qui on plonge facilement dans l'obsession de ce camion blanc qui cristallise l'attention et cache quelque chose de plus sombre..

Merci à Guillaume de Babelio pour cette petite découverte qui me repose entre deux gros pavés de séries...

Chick lit, ou comment lire un roman qui n'atteint peut être pas des sommets à tous les coups, mais qui parle assurément de mode et d'amitié, d'héroïnes célib et branchées, d'humour et de désinvolture, et surtout.., qui garantit le happy end! 

 Que ce soit sous le nom de Meg Cabot, Patricia Cabot ou Meggin Patricia cabot, vous avez des chances d'avoir entendu parler de cet auteur célèbre de romans aux couleurs acidulées. Il y est toujours question d'amour, dans la légèreté et la fashion attitude, ou encore dans les sagas historicos-romanticos-etc..adaptée à l'écran notamment avec sa fameuse "princesse", la dame surfe avec succès sur le genre girly, chic et paillettes...

Je ne suis pas une poulette assidue, mais je ne suis pas dégoûtée par la chick-lit-expérience, et j'ai parfois de belles surprises. Celle tentative-ci est vraiment dans les codes du genre, avec toute la panoplie: passion pour la mode vintage, amie fidèle un peu délurée, expérience amoureuse désastreuse qui chamboule assez pour provoquer le changement qui redonne du souffle, rencontre amoureuse d'une coïncidence aussi légère qu'un pachyderme, organisation d'évènement, et même ambiance française stéréotypée...

alors oui, elle est bien sympa cette héroïne loufoque dont on sait (c'est dans le contrat dès qu'on ouvre le livre, je le savais) que tout finira bien pour elle, oui, nous aussi on se verrait bien emportée par des tourments aussi légers.. mais bon, il y a beaucoup de pré-maché là-dedans et c'est juste ce qu'on en attend, pas plus.

D'ailleurs c'est peut être ça mon problème, d'en attendre plus...

Le résumé parce que vous le valez bien et que vous piaffez d'impatience: "Lizzie, bavarde et gaffeuse, décide de rejoindre Andrew, son petit ami anglais, à Londres. Mais là-bas, elle découvre que celui-ci est goujat, feignant et arnaqueur. Elle part alors retrouver Shari, sa meilleure amie, dans un château du sud de la France où elle passe l'été avec son copain. Et à Souillac, l'été se révèle mouvementé."

Et c'est une série!! Je ne me précipiterai pas pour l'acheter mais qui sait, peut être dans une période maussade, si j'ai juste besoin de couleurs acidulées et de happy end garanti...

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Editions de l'Olivier

Voilà ce que le résumé me promettait: "Qu’est-ce qui peut conduire un banquier âgé de 78 ans, citoyen britannique et juif, à s’installer dans un palace d’Europe centrale pour une durée indéterminée ? Haffner est un homme à femmes, il ne l’a jamais caché, et son séjour dans ce spa luxueux devrait lui permettre de vérifier que son pouvoir de séduction est intact. Et puis, il y a la villa confisquée par le gouvernement local soixante ans plus tôt, et qu’il a pour mission de récupérer. Mais la véritable raison est ailleurs. Haffner est un éternel adolescent – il en a les appétits et la naïveté – et un libertin. C’est un déserteur qui s’efforce d’échapper à l’âge mûr et à ses maux – la gravité, le sens des responsabilités, l’expérience. Mais peut-on vraiment s’évader de sa propre vie ? N’est-ce pas un leurre de plus, une illusion que nous propose le Destin, comme une farce ultime avant la disparition définitive ? "

Récit d'une vie racontée, aux souvenirs mêlés de voyages, de famille et surtout de conquêtes féminines. On découvre un portrait de plus en plus intimiste d'Haffner, le lecteur peut même finir par ressentir de la compassion pour l'homme d'âge mûr qui se retourne sur son passé. Un genre qui peut avoir ses adeptes.

C'est un style particulier que le récit-loupe où on observe un personnage, à la limite du voyeurisme. Rythme languissant et ellipses temporelles....pas vraiment ma tasse de café, pas vraiment une lecture qui me marquera...

Partenariat Ulike, pour les Chroniques de la rentrée littéraire. merci à eux!

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