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Romans adultes - Page 38

  • L'homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy

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    douglask.jpg

    Quelque part en Scandinavie cet été, il m'arrive un horrible incident...j'ai terminé ma PAL de valise (comprenez qu'avec 15 kg max elle était réduite), qu'à cela ne tienne, mon amie Lulu qui partage l'aventure a justement fini un livre de poche, pas le style que je lis d'habitude, mais bon...on ne sait jamais...Avant qu'elle ne le lâche dans la nature puisqu'on est adeptes du bookcrossing maintenant, je l'ouvre!

    "Ben Bradford a réussi. La trentaine, avocat compétent, un beau poste dans l'un des plus grands cabinets de Wall Street, un salaire à l'avenant, une femme et deux fils tout droit sortis d'un catalogue Gap. Sauf que cette vie, Ben la déteste. Il a toujours rêvé d'être photographe. Quand il soupçonne que la froideur de son épouse est moins liée à la dépression postnatale qu'à une aventure extraconjugale, ses doutes reviennent en force, et avec eux la douloureuse impression de s'être fourvoyé. Ses soupçons confirmés, un coup de folie meurtrier fait basculer son existence, l'amenant à endosser une nouvelle identité..."

    Lulu m'avait tout de suite prévenue: passe la première moitié, et commence à partir du moment où il découvre des preuves de la liaison de sa femme. En effet, celle-ci fricote avec un photographe, justement le métier dont rêvait notre Benny, mais auquel il a renoncé. L'avocat parfait perd son sang froid et fait couler celui de l'amant. Alors tout s'enchaîne et la vie de Ben n'est plus monotone du tout. Entre élaboration de plans diaboliques pour masquer sa disparition et tentative de se reconstruire une nouvelle vie anonyme si possible, le rythme est haletant. Dans sa cavale sous une fausse identité, il va rencontrer des personnages hauts en couleur, et contre son gré, se lier à eux..

    C'est quand même un meurtrier, mais on s'attache à ce héros qui peut aussi bien être calculateur que touchant. Certaines pages font penser à un petit manuel du parfait escroc, mais les passages où il doute sont assez forts.

    Bilan: j'ai accroché l'intrigue et l'ai avalé rapidement (le début ne m'a pas manqué, un raccourci pratique).

    Je suis absolument ignare dans ce genre de livres et je viens juste de découvrir que ledit auteur était assez connu par tout le monde sauf moi. (j'aurais dû m'en douter, c'est assez souvent le cas quand il y a des photos très travaillées du créateur en seconde ou quatrième de couv., Jessica Fletcher et Miss Marple ne seraient pas fières de moi.)

    J'ai donc passé un bon moment, et en prime, j'ai ébauché un début de kulture de best-sellers, pas mal, tout ça! merci Lulu!

  • Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer

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    cerclepatates.jpg© NIL

    Parfois, trop de pub gâche le plaisir de la découverte, et fait repousser le moment de découvrir un film ou un livre. J'avais lu, vu et entendu (une des premières pubs radio pour un livre que j'ai jamais écouté) tant d'éloges de ce livre qu'une fois reçu, je n'avais pas osé m'y mettre. Il faisait partie de ma PAL de vacances et je l'ai lu quelque part sur les rives de la mer Baltique...

    et bien, chers amateurs de madeleines, je vous assure que toute cette publicité...est entièrement méritée!!

    Si vous connaissez déjà l'intrigue, passez ce paragraphe, sinon, voici la présentation officielle:

    "Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d'autres habitants de Guernesey , découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais. "

    Je suis donc, comme des milliers d'autres (en témoignent les chiffres éloquents et le succès international de ce livre), absolument charmée par ce bijou. Comment de simples lettres peuvent toucher à ce point le lecteur, je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir. Tout ce qui m'importe presque maintenant, c'est de connaître les horaires du prochain bateau pour Guernesey!

  • Les paresseuses s'engagent de Pauline Restoux

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       Coll. "Petits guides des paresseuses", chez Marabout

    "les paresseuses", c'est un concept, c'est une joyeuse bande, c'est un bon remède par l'astuce et l'humour et de superbes dessins de Soledad Bravi.

    Sur le blog des paresseuses, la collection est présentée ainsi:

    "Nous sommes des filles (c’est un bon début. Qui a le mérite d’être clair).*
    Nous sommes des Paresseuses. Cela veut dire que nous essayons de cumuler nos vies de working-girl successfull / mères de famille méritantes / séductrices redoutables tout en souhaitant garder du temps pour nous / faire la grassmat’/ se la couler douce."

     * Les garçons sont acceptés mais, ils doivent :
    savoir repasser leurs chemises (et pas seulement le devant),
    savoir comment fonctionne la cafetière,
    penser à aller chercher des croissants le week-end,
    ne pas ronfler,
    nous dire qu’on est jolies,
    et avoir d’autres qualités que la décence nous empêche d’évoquer ici.

    paresseusessengagent.jpgJ'aurais pu vous parler de bien des titres de cette mignonne collection, j'ai décidé de vous présenter le premier que j'ai reçu.

    "Vous aimeriez bien faire quelque chose pour notre planète ? Vous engagez tout en douceur, sans trop vous fatiguer, chez vous mais aussi à l'extérieur ? Vous pensez parfois au bénévolat ou à monter une association mais vous aimeriez bien un petit coup de pouce ? Vous avez toujours adoré refaire le monde dans les cafés ? Et si vous passiez à l'action ? Avec ce guide pratique de l'engagement, vous pourrez faire votre marché.
    De l'action la plus facile à mettre en oeuvre (utiliser son lave-vaisselle plutôt que de nettoyer ses assiettes à la main - eh oui, c'est plus écologique !) à la plus généreuse (faire don de ses organes à sa mort), choisissez un engagement sur mesure, en fonction de vos moyens du moment ou de vos convictions. Vous saurez comment consommer en respectant les autres, la Terre et vous par la même occasion, mais aussi comment s'engager dans son quartier, au bureau, comment faire du bien auprès de chez soi ou ailleurs.
    Qui sait, demain, grâce à vous et à toutes les paresseuses de la terre, la réalité rejoindra peut-être enfin l'idéal : vous aurez construit un monde meilleur. Vous allez voir, c'est finalement assez simple. et tellement agréable !."
    > Ce petit guide à feuilleter selon son envie est une mine d'infos, donnés toujours sur un ton léger et drôle, mais avec rigueur et de façon très pratique. Sans complexes, les lectrices assument leurs contradictions; "je veux bien essayer, mais il faut que ce soit vite fait et bien fait..." Le sourire aux lèvres, on note des petits conseils, des adresses ou contacts, des astuces à tester dès la dernière page tournée.
    J'aime beaucoup cette idée du guide pratique mais ludique, voire chic, créé spécialement pour les filles. Certes, c'est un club des jeunes femmes plutôt baroudeuses, avec moyens, citadines et branchées, mais tout est fait pour donner envie d'en être!! Avec une fidélisation par le design, les goodies, les hors-séries...C'est accessible et très réussi! Et il me faut l'avouer, je suis contaminée...d'ailleurs ma collection ne compte que quelques titres, à bon entendeur...  ;)
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  • La grande course de chars à voiles de Michael Coney

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    ©R.Laffont

    Blog-o-book relooke ma PAL avec cette couverture psychédélique (je pourrais adorer cette mythique collection "Ailleurs et Demain" rien que pour ça, si je n'étais pas déjà tentée par la SF...).

    Résumé éditeur: " Le Chant de la Terre, dont La Grande Course de chars à voiles constitue l’ouverture, est l’un des cycles les plus étranges et les plus réussis de la science-fiction.

    Le Chant de la Terre est supposé extrait d’un chant épique qui relate l’histoire de l’humanité, plus quelques autres, et qui a tant proliféré au fil des temps qu’il faudrait plus d’un siècle pour le réciter en entier. Nous ne disposons donc que de fragments en cinq volets, La Grande Course de chars à voiles, La Locomotive à vapeur céleste, Les Dieux du grand loin, Le Gnome et Le Roi de l’île au sceptre.
    Le cycle conte la mésaventure d’un presque dieu, Starquin le Cinq-En-Un, qui, se promenant dans l’univers des aléapistes, autrement dit des possibles, se trouva piégé quelque part dans l’espace par les champs de mines d’une guerre interstellaire future. Malgré ses pouvoirs, il risque d’y périr d’inanition au bout de quelques millénaires si l’histoire ne peut être réécrite afin de le libérer.
    La Grande Course de chars à voiles constitue le prologue du cycle, et se situe dans un Brésil futur, en un temps où la technologie sauvage qui a menacé de détruire la Terre a été oubliée et où la sculpture des êtres vivants a pris sa place : Karina, l’héroïne du roman, est une félina, issue d’un croisement de Vrai Humain et de chat, elle a la beauté d’une femme et la souplesse d’un fauve, sa cruauté et sa violence. La vie lui fera rencontrer Raoul, le fils du capitaine indomptable, tandis que se déroule sur un rail unique, à travers forêts, jungles et marais, la terrible, la fantastique grande course de chars à voiles…"

    Si vous êtes encore là après la lecture du résumé, vous aurez des chances d'accrocher à la lecture de ce roman. C'est en effet assez dur de saisir le grand puzzle dont fait partie l'oeuvre et c'est d'ailleurs une des caractéristiques du roman que de jouer sur les imbrications, les parties et les tout, les différentes possibilités d'un destin...le lecteur est souvent bousculé par des ellipses, par des parenthèses replaçant un passage du roman dans la mythologie de l'oeuvre. La gymnastique peut parfois être assez épuisante. Mais le macro-récit se mérite, et quand on plonge entièrement dans l'histoire on est rapidement pris par l'intrigue et surtout par le magnétisme des destinées qui sont décrites. Les personnages sont à la fois exotiques et attachants, et l'héroïne Karina est de feu et de glace!

    En lisant ce livre on met les pieds dans un univers à mille portes, une saga fondatrice.

    Personnellement, cette lecture a été pour moi divertissante et plutôt plaisante, mais aussi fatiguante. J'attendrais donc avant de retenir à nouveau mon souffle pour démêler les fils complexes de la destinée de Starquin...