©Le livre de poche jeunesse janv.2013 / Caragh O'Brien
Dystopie post-apocalyptique, saga aux couleurs de la liberté, des liens familiaux et du courage
Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière le mur de l’Enclave, et ceux, comme elle, qui vivent à l’extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l’Enclave trois nouveau-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peine ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code.
Je n'ai entamé cette saga qu'à sa sortie en poche. Je suis assez friande de ces univers dystopiques dans lesquels des héros idéalistes, rebelles et courageux (tant qu'à faire) se battent pour de grands idéaux. De la SF épique aux accents romantiques, un mélange souvent réussi.
Ici décor et intrigue sont efficaces: un désert écrasé de soleil dans lequel a été bâtie une forteresse. Il y a les privilégiés qui vivent dedans, et ceux qui les servent, de l'autre côté des remparts. Dans cet univers brûlant, c'est la tradition de fournir à ceux de l'Enclave des bébés nés à l'extérieur, et personne ne se pose la question de savoir pourquoi. Pas de temps pour penser quand on doit survivre, surveillés en permanence.
Gaia vit humblement mais entourée de l'affection des siens. Quand ses parents disparaissent mystérieusement, ne laissant derrière eux que ce fameux ruban codé, la jeune fille n'aura d'autre choix que d'ouvrir les yeux, de chercher à savoir, de pénétrer à l'intérieur de la forteresse pour y trouver des réponses. Que sont devenus ses parents et ces bébés donnés à l'Enclave? Pourquoi les taches de naissance laissés par sa mère sur les nouveaux-nés intéressent-elles certaines personnes? Réflexion éthique, questionnements scientifiques, rebondissements et romance font bon ménage dans ce premier tome.
En cliquant sur la première illustration, suivez l'histoire de la création des couvertures de cette saga, puis jetez un oeil sur d'autres versions étrangères, dont Galleane parle très bien sur son blog:
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La trilogie est d'abord parue chez Mango.