billet programmé
©Editions Naïve 2008, Gunnar Ardelius
Un roman au titre énigmatique
"Un premier roman sur le premier amour, unanimement salué par la critique suédoise. Betty et Morris, Morris et Betty. Deux adolescents, semblables à tant d’autres, héros banals et pourtant forcément singuliers de ce roman qui narre une première histoire d’amour, la leur. Ses débuts, ses hauts, ses bas, jusqu'à la fin inéluctable." (résumé éditeur, ça donnait envie..)
Bon, j'avoue, le titre (beaucoup) et la couverture (un peu) ont eu raison de moi. J'avais lu un billet chez Noukette qui évoquait un OVNI intéressant dans lequel tout le monde pouvait se reconnaître, j'ai donc sauté le pas.
Vous connaissez cette déception que l'on a parfois à sentir un thé dans la boîte, parfumé et délicieux, qui n'a finalement qu'un goût insipide et frustrant? Et bien cette sensation a été la même à la lecture de ce roman. Enfin, "roman" ne convient pas vraiment, plutôt "scénario" ou "suite de moments ou de sentiments". Certes les émotions sont assez bien décrites, la fusion et l'insouciance des premières amours est touchante, mais je n'en ai pas eu pour mon compte. En plus, savoir dès le début que la relation des héros était vouée à l'échec, ça aurait pû être rendu intéressant par une écriture originale, mais ça a fait flop là aussi.
Minimaliste, plat et en kit donc, c'est peut être normal d'un texte qui vient d'un pays nordique? ;)
"Quand sait-on que c'est fini? Peut être quand on se sent plus amoureux de ses souvenirs que de la personne qu'on a devant soi"